LES FREINS EN PRISE DE PAROLE :
COMPRENDRE LES CAUSES POUR LES SURMONTER
Stress, manque de confiance, peur du regard des autres perfectionnisme, syndrome de l’imposteur etc… :
d’où vient cette peur lorsque je dois prendre la parole ?
Cet article est le résultat de mes 10 années d’accompagnement.
Plusieurs centaines d’histoires, d’expériences de vie,
de récits originaires de nombreuses régions du monde et
de cultures différentes
qui racontent peu ou prou la même chose :
Petits ou gros handicaps dans la prise de parole et dans la communication,
possèdent à 99% la même source : l’enfance.
Quoi de plus logique en effet ?
où l’homme apprend-il à parler ?
dans le foyer familial.
Je vous propose de nous plonger au coeur même des causes de nos difficultés à parler.
Nous découvrirons comment ces freins prennent place.
Et aussi le lien étroit qui existe entre le corps (dont la voix) et le psychisme et découvrirons qu’il suffira de rééquilibrer l’un pour libérer l’autre.
Conscientiser la source, c’est faire la moitié du chemin !
En effet: comment me débarrasser de ce « bâton dans les roues » qui m’empêche de communiquer comme je le voudrais, si je ne l’identifie pas ?
Si je ne le fais pas, ce frein restera indissociable de mon être. Il fera corps avec moi.
Et nous entendrons indéfiniment ces paroles telles que :
« Je suis timide »
au lieu de:
« Il y a quelque chose en moi qui me freine »
C’est ce « quelque chose » dont il s’agira de se défaire. Pour cela, il faudra le rendre visible.
Il faudra pouvoir le détacher de moi.
Le conscientiser.
Commencer donc par le tout début…
Au départ de notre vie: un fabuleux organisme. Tout y est : respiration, voix, ancrage !
Visitez une maternité: les tout-petits naissent avec une respiration ventrale, une voix donc placée et d’une puissance extraordinaire !
Le bébé aura beau hurler toute la nuit : il ne se cassera jamais la voix !
Les tout-petits prennent la parole à tout bout de champ et sont dans une pleine expression de leur moi. « Moi je… », « Moi je… » Moi, Moi, Moi !
Totalement alignés sur leurs besoins-désirs. Sans aucun frein de quelque nature qu’il soit.
Aucun bébé, les premiers jours, n’est timide, ni réservé, ni introverti (sauf cas rares). Tournés au contraire vers l’extérieur, ils s’expriment à tout bout de champ, fortement et avec une aisance totale !
Un peu plus tard, les enfants ne cessent de sauter: ils ont la prescience que l’énergie vient des pieds, de l’ancrage (du sol: puisque nous vivons sur la planète Terre) et lorsqu’ils s’expriment, leur message traverse leur corps tout entier : ils incarnent leur parole. Ils utilisent à fond ce moteur-dynamo donnée par la mère-nature : la région de l’abdomen
Petit à petit, ce fabuleux organisme va s’altérer…
Le centre remonte, vient se loger dans le thorax ou la tête. La respiration devient haute. Les jambes se vident. Nous flottons. La voix s’installe dans la gorge. Nous n’osons plus occuper notre territoire. Prendre entièrement notre place.
La parole, tout comme le dialogue, est entravée.
Comment le stress et la perte de confiance s’installent…
Certains d’entre nous ingèrent des peurs extérieures. Les portent, soulageant l’autre de son fardeau : « Je prends sur moi ».
Certains se sont conformés : « Sois gentil. Fais plaisir à. Contente-moi ».
Certains ont ingéré des pressions et jugements extérieurs. Certains disent toujours oui, alignés depuis tout petit sur le désir de l’autre.
D’autres ont subi de la violence répétée, verbale ou physique.
Plus de sol – sûr. Nous perdons confiance et assurance.
Notre place a été captée.
Les micro traumatismes peuvent arriver à tout âge. Ils nous déplacent. Nous arrachent de notre place, de l’endroit d’où la parole pleine, affirmative, joyeuse et rageuse à la fois, dit : « Moi-je ». Et : « Là où je suis, c’est moi ». Et pas toi.
L’autre pèse plus que nous.
Projections, souci de bien faire. Peur du jugement de l’autre. Stress. Perfectionnisme. Auto-pression. Je n’occupe plus ma place à 100%, je suis aussi en face, en train de me surveiller.
Perdu ce fabuleux organisme vivant qui respirait et s’exprimait en pleine puissance. Etait centré, planté dans son territoire: sa place.
Il s’agira donc de la retrouver. De rééquilibrer les plateaux de la balance: moi/toi. De se recentrer. De se réaligner sur ce fabuleux moteur que la Nature nous avait donné en cadeau.
Prendre la parole,
c’est prendre sa place
Prendre la parole
C’est parler
depuis cet endroit où je me tiens.
et non pas se faire « happer » par l’autre.
C’est s’aligner en son centre, sur son territoire.
Face à l’autre, lequel est sur son territoire aussi.
C’est affirmer sa singularité.
C’est pouvoir dire: « Moi-je ».
C’est s’autoriser à prendre sa place.
Dans le monde, dans mon travail, dans les cercles de ma vie privée.
C’est développer une parole authentique sans peur ni crainte du jugement.
L’on voit que les 3 piliers du Moi
L’ANCRAGE
LE SOUFFLE
LE CENTRAGE
coïncident avec les 3 piliers de la formation en prise de parole.
L’imbrication entre la technique du corps et le psychisme est donc totale.
Ainsi en utilisant l’une, on pourra agir sur l’autre.
Il est possible de « redresser » un apprentissage qui s’est mal fait.
… et il n’est jamais trop tard pour le faire !
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