Depuis 10 ans, j’ai accompagné de très nombreuses personnes qui présentaient des petits ou gros handicaps en prise de parole, que ce soit dans un cadre privé ou professionnel, ou les deux.
Autant de parcours de vie différents, d’expériences différentes. Mais une seule constante partagée par tous: le manque de confiance en soi.
Or ce sentiment de dévalorisation de soi-même, de doute
n’est pas de votre fait !
C’est un acquis. Il provient de l’extérieur de vous-même.
Vous l’avez juste intériorisé.
Vous ne l’avez pas fabriqué.
Il vous habite, mais il n’a rien à voir avec vous !
Si vous le visualisez de cette manière, vous aurez fait un petit pas en avant !
Ainsi de la timidité, de la non-estime de soi, du syndrome de l’imposteur.
La première chose à faire donc, c’est de vous déculpabiliser.
Vous n’y êtes pour rien.
Il n’est surtout pas la « preuve » que vous êtes incapable, faible.
Il faut sortir du schéma:
Je ne vaux rien
↓
Je n’arrive pas à surmonter ce sentiment
↓
C’est bien la preuve que je ne vaux rien.
Comment s’en débarrasser ?
Tout d’abord:
IL FAUT COMPRENDRE LA CAUSE.
C’est incontournable !
Comment enlever ce frein qui m’empêche d’exister pleinement si je ne l’identifie pas clairement ?

JE COMPRENDS LA CAUSE DE CE MANQUE DE CONFIANCE
Puis:
IL FAUT AGIR, CORRIGER.
Pour cela, il y a plusieurs techniques.
Dont une, que vous pouvez appliquer dès à présent ! Et qui vous permettra de diminuer considérablement votre manque de confiance en vous.
Cette technique est issue des outils du jeu du comédien.
Elle porte sur le corps.
En agissant sur mon corps, en corrigeant ma posture, je rétablis une relation saine avec l’autre et mon psychisme va s’en trouver beaucoup mieux !
Je vous guide pas à pas.
Il faudra tout d’abord comprendre, pour ensuite agir.
LE MANQUE DE CONFIANCE EN SOI: COMPRENDRE CE QUI SE PASSE DANS LE CORPS
« Je ne suis pas à la hauteur de l’autre »
L’autre « pèse » plus lourd que moi. Je lui donne trop d’importance. La balance entre l’autre et moi est déséquilibrée.

Je mets tout le poids dans l’autre. Je deviens donc tout léger.
Je « flotte ». Je n’ai plus de sol. Plus de territoire dans lequel m’ancrer. Je n’occupe plus ma place.
L’autre est si important qu’il me happe, m’arrache à moi-même.
Je me perds dans lui.

Il m’arrache de mon territoire, de ce que je suis, de mes « bagages »: mon savoir, mes compétences, mon expérience, mon message. Je suis déconnecté d’eux. Je les perds…
Bref, je suis vidé de ma substance.
Je ne suis plus là du tout.
Je disparais.
« L’autre me juge » ou « Je me surveille »
Si j’ai le sentiment que l’autre me juge, c’est que je me mets à la place de l’autre, me regardant !
Je me projette à sa place.
Cela arrive aussi lorsque je ne peux m’empêcher de me surveiller.
Je me regarde avec les yeux de l’autre. Mon cerveau ne peut s’empêcher de se raconter des bêtises: « Il va me trouver nul »
Mes yeux sont dans les yeux de l’autre.
Je ne me préoccupe que de mon image, pas de ce que je suis réellement.
Il faudrait que je sois à 100% là où je me tiens, à 100% dans ce que je dis. Mais je ne suis pas là à 100% mais seulement à 20% ou 30% puisque je suis en face, me regardant.
Je n’ai donc plus de « présence », ni d’impact.
Je suis en train de disparaitre.
RENFORCER LA CONFIANCE EN SOI: AGIR
Reprendre confiance en soi, c’est donc:
➤ Récupérer mon territoire. Me reconnecter à lui.
➤ Reprendre ma place avec mes « bagages ».
➤ Me recentrer sur moi-même. Ne pas me fondre dans l’autre. Me « reprendre en main »
Comment ?
- Je reprends ma place: je creuse la distance qui me sépare de l’autre.
J’éloigne l’autre. Je peux reculer ou bien imaginer l’autre plus loin. J’installe une frontière: radical contre le stress ! - Je mets tout mon poids et mon énergie dans le bas de mon corps, dans mes jambes.
Je dois sentir qu’elles s’épaississent. - Je m’ancre
Les pieds légèrement écartés sur mon territoire à nouveau reconquis. Les genoux légèrement pliés. Je dois avoir la sensation d’être assis sur l’air. - Je respire ventralement.
Fiche pratique>> - Je m’aligne sur moi-même
Je me tiens face à l’autre. Sensation d’avoir un axe vertical qui me traverse du thorax à mes pieds, planté dans le sol.

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